Nos paupières nous deviennent des portes dérobées ; closes, elles nous racontent ; ouvertes, elles donnent sur nous-mêmes. Nous sommes les otages de nos souvenirs. Nos yeux ne nous appartiennent plus.

Nos paupières nous deviennent des portes dérobées ; closes, elles nous racontent ; ouvertes, elles donnent sur nous-mêmes. Nous sommes les otages de nos souvenirs. Nos yeux ne nous appartiennent plus.